L’année 2023 restera dans les annales comme une période de paradoxes pour le monde du crowdfunding. Face à un décor économique qui semblait jouer au yo-yo, nous, les passionnés du crowdfunding, avons assisté à un phénomène inédit : une baisse de l’activité de 11,3%. Cette récession, un coup dur pour une sphère habituée à défier les courbes ascendantes, trahit une prudence qui augmente chez les investisseurs. Ces derniers, surveillant l’horizon économique avec une lunette d’incertitude, ont préféré jouer la carte de la sécurité.
Mais voilà, même dans les récits les plus sombres, il y a ces chapitres qui redonnent espoir. Pour le crowdfunding, ce fut le secteur des énergies renouvelables qui a tenu ce rôle, brillant de mille feux. Tandis que d’autres secteurs peinaient à garder le cap, une pensée émue pour l’immobilier, les projets verts ont vu leur cote monter en flèche, avec une croissance épatante de 11,5%. C’est comme si, malgré les tempêtes économiques, la foi dans le potentiel des énergies propres restait inébranlable.
Ce phénomène, c’est un peu comme retrouver un vieux ami qui vous rappelle pourquoi vous avez commencé à croire en quelque chose de plus grand. L’engouement pour ces projets durables, couplé à la confiance indéfectible des investisseurs dans les promesses d’un avenir vert, s’est avéré être le phare dans la brume économique de 2023.
Je m’apprête à vous emmener dans un voyage au cœur de cette aventure, explorant les visages et les histoires derrière le financement participatif des ENR. Ce récit, enrichi de mon expérience personnelle et de celle des autres, vise à informer, non à conseiller. Comme toujours, je suis curieux de connaître votre vécu ou vos réflexions. N’hésitez pas à partager vos aventures ou opinions dans les commentaires. Après tout, c’est en partageant que nous enrichissons notre compréhension collective.
Les acteurs du crowdfunding dans les ENR
L’année 2023 a été pour moi, comme pour beaucoup, un voyage au cœur de l’innovation et de l’engagement dans le monde des énergies renouvelables. Plongé dans l’univers du crowdfunding ENR, j’ai eu le privilège d’observer de près les prouesses de ces acteurs qui, tels des architectes d’un futur plus vert, façonnent notre demain.
Parmi ces pionniers, Enerfip se démarque. Imaginez : en plein 2023, alors que le crowdfunding navigue dans des eaux incertaines, Enerfip lève majestueusement 145 millions d’euros. Leur secret ? Un focus inébranlable sur le photovoltaïque et le mix énergétique.
Lendosphere et Lendopolis ne sont pas en reste. Le premier, tel un coureur de fond ayant trouvé son rythme, a collecté 81 millions d’euros, tandis que le second, avec la vivacité d’un sprinter, a amassé 25 millions d’euros. Ces chiffres, bien plus que de simples nombres, sont le reflet d’une confiance et d’une aspiration partagées par des milliers d’investisseurs, désireux de contribuer à un avenir énergétique propre.
Ce qui m’a le plus frappé, au-delà des montants levés, c’est la résilience de ces plateformes. Entre 0 et 2% de perte définitive sur les investissements, c’est presque comme si chaque euro confié à ces plateformes était une graine plantée dans un sol fertile, promettant de germer en un retour fructueux. Et en parlant de retour, le TRI qui s’élève à 6,6% contre 5,2% l’année précédente, c’est la cerise sur le gâteau.
Les différents types d’énergies financés
L’année 2023 a été témoin d’une diversification remarquable des projets soutenus :
Le solaire, avec son abondance et sa facilité d’installation, a rayonné sur le secteur, capturant 68 % de la collecte totale, une véritable explosion de lumière pour les plateformes. Les projets solaires ont pris de nombreuses formes, des installations au sol aux solutions innovantes telles que l’AgriPV, qui associe agriculture et production d’énergie, en passant par les panneaux flottants, qui exploitent les surfaces aquatiques.
L’éolien, bien que moins prédominant que le solaire, a aussi soufflé un vent de changement, avec 14 % de la collecte totale. Ici, l’accent a été mis sur l’infrastructure terrestre, faisant de l’éolien un pilier stable pour l’avenir énergétique.
Les autres formes d’énergies renouvelables, comme le biogaz et l’hydroélectricité, ont également trouvé leur public, ils représentent respectivement 11 % et 3 % de la collecte. Ces technologies, plus spécialisées, ont capté l’intérêt grâce à leur potentiel de développement durable et leur capacité à compléter le mix énergétique.
Les énergies dites ‘alternatives’, telles que la géothermie ou l’hydrogène, représentent une part plus modeste de la collecte, mais commence doucement à émerger, ce qui laisse penser à une exploration croissante de nouvelles opportunités pour une énergie propre.
Au bout du compte, c’est 367,9 millions d’euros de collecte répartie sur 351 projets, qui témoigne de la dynamique et de l’enthousiasme des investisseurs pour le secteur des ENR.
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